Un épisode exceptionnel.

J'accrochais déjà beaucoup après les 2 premiers épisodes, maintenant je suis à fond !

Dans ce genre de scénario dystopique, il est parfois difficile de montrer la période de transition, surtout quand on se place si peu de temps après notre période contemporaire. C'est ici fait avec brio, et l'attachement émotionnel avec les personnages est très fort

La série décolle enfin avec et épisode qui nous en dévoile enfin un peu plus sur ce qu'il s'est passé pour en arriver la, la scène de la manifestation qui tourne au carnage était vraiment réussie. Toute cette situation rappelle ce qu'il se passe dans la réalité avec l'état d'urgence permanent utilisé pour restreindre nos libertés, les policiers armés lors des manifs sous prétexte de la menace terroriste etc, ça fait froid dans le dos !

Ce qui se passe dans le présent est également plus intéressant, pour le moment on a encore du mal à cerner tout les personnages et savoir s'ils sont du coté des méchants ou pas.

Excellent, tout simplement.

Les flashbacks sont si criants de réalisme que ça fait vraiment peur. Mais genre, ça fout les jetons à un point inimaginable : parce que c'est nous, c'est notre monde, c'est notre société actuelle. Et on ne peut s'empêcher de s'imaginer à la place de ces gens et de ces femmes qui se défendent, qui se battent, qui ont le droit d'avoir une vie, d'être lesbienne, d'être n'importe qui. De voir comment la situation s'est renversée fait vraiment peur.

Dans le présent, les scènes avec June sont intéressantes par rapport à sa grossesse/non-grossesse et l'attitude des gens envers elle. Elizabeth Moss est formidable.

Mais alors, c'est surtout Alexis Bledel qui brille dans cet épisode. L'atrocité de ce qu'elle subit me donne juste la nausée et on termine l'épisode avec un malaise et une gêne palpables.

La photo et la réalisation sont toujours aussi magnifiques. Que dire de plus de cette série qui après trois épisodes, nous donne un contexte si réaliste et si profond qu'elle nous embarque complètement.

Effectivement c'est un bon épisode mais qui n'a pas eu un impact aussi fort sur moi que sur d'autres pour 2 raisons :

- Connaissant l'histoire, j'ai probablement été moins surpris de voir comment la société en est arrivé là, même si c'est très bien mis en scène.

- Je l'ai trouvé très voire trop larmoyant. C'est vrai que c'est tragique mais j'aurais aimé plus de moments de joie afin de respirer un peu. C'est sûrement voulu par les scénaristes mais on étouffe de dramatisme dans cet épisode.

Après ça reste quand même bien au dessus des séries actuelles.

Voilà. C'est paradoxalement ce genre d'épisodes que je m'attendais à voir en commençant cette série. Jusqu'à présent, je trouvais l'ensemble très intéressant, bien porté... Mais il me manquait un petit quelque chose pour être véritablement dedans.

C'est chose faite avec cet épisode, où j'ai été tenue en haleine tout du long. Comprendre comment les choses ont pu dériver à ce point, se rendre compte que ce n'est pas si délirant que cela, et que bien souvent, c'est lorsqu'on se rend compte que quelque chose cloche qu'il est trop tard.

On a également une partie des réponses sur les traitements faits aux femmes, avant cette "révolution" et après. La différence est glaçante selon que tu sois enceinte ou pas (et si on attend de toi que tu le sois alors que ce n'est pas le cas, on laisse supposer que c'est pire que tout). Quant à l'homosexualité, je n'en parle même pas.

J'espère vraiment que la série gardera cette qualité de narration et de photographie. Par ce biais, elle nous permet de réfléchir sur notre condition, et met en avant des droits (et des absences de droits) d'une importance capitale.

Absolument terrifiant. C'est parfois à la limite du supportable... Ce monde détraqué est si réaliste que c'en est dérangeant... Brillant

Un épisode terrifiant. Tout s'articule parfaitement entre présent et passé et le propos, très fort, est soutenu par une réalisation vraiment dynamique et glaçante. Un épisode magistral.

Le flashback est génial, c'est absolument horrible de se dire que c'est... crédible. Vraiment glaçant comme série.

Un épisode absolument dévastant. Toute la partie sur "Ofglen" est une montée en puissance d'abomination, avec d'abord la capture, le tabou du mot "gay", la longue scène silencieuse dans la fourgonette avec son amante (insupportable), l'exécution et enfin le réveil après l'excision.

C'est absolument ouf qu'une série ose autant frapper et horrifier à seulement 3 épisodes.

En parallèle, en effet le flashback du jour apporte énormément au background de la série. C'est tellement peu subtil par rapport au monde de la dictature que c'en est encore plus cinglant : tout semble être beaucoup trop proche de notre réalité, c'en devient uncanny.

Cet épisode, ou en tout cas le contenu qu’il adapte dans le roman original, a pas mal attiré les foudres concernant le fait que l’histoire est extrêmement occident-centric, écrit par une femme blanche pour une société blanche, comme si la réalité de l’excision et du marchandage du corps des femmes n’existait pas déjà ailleurs dans d’autres pays du monde. C’est vrai et je comprends ces remarques, mais je trouve que cela ne réfute pas la pertinence de la série (je ne peux juger de celle du livre, plus vieux) sur les sujets du patriarcat moderne toujours ancré qui peut vite basculer justement dans l’obscurantisme. Tant qu’on garde à l’esprit que la fiction dystopique que l’on voit n’est pas un futur pour tout le monde, je trouve qu’on peut trouver intéressant son propos, dans le scope limité par le contexte de l’histoire.

Bref, un épisode malsain de A à Z et encore aujourd'hui peut-être le plus marquant de la série à mes yeux grâce à cette scène fourgonette effroyable.